


Photos de gauche à droite : J.P. Estournet, Yuntian Guan, Roxane Bergerot. En haut : Louis Maillé.
🙀 Ce que je fais en ce moment...
(Màj du 24/10) - Je viens de mettre à jour le site avec la toute dernière version de mon template "Thesis". Avec tous mes bricolages, je m'attendais à un moment très compliqué... Finalement, ça m'aura pris une partie de l'après-midi, mais sans heurt ! J'en ai profité pour corriger quelques bugs dans mes changements personnels, ajouter un formulaire de contact...
Je suis un jeune chef-opérateur évoluant dans le milieu du cinéma depuis plusieurs années. Je viens de Bourgogne, vis à Paris et travaille où le vent m'emmène.
En parallèle, j’officie comme assistant-opérateur ou DIT. Je possède aussi un bon savoir-faire en gestion de postproduction. J’ai un profil touche-à-tout et une expérience éclectique sur des projets de différentes ampleurs, du court-métrage le plus fauché à la grosse production pleine de sous. Cumulé, tout cela m’offre une vue assez large de la création d’un film, de sa production aux finitions.
En outre, j’ai réalisé un documentaire sur l'exploitation viti-vinicole Chinoise et coréalisé un court-métrage, Demain d’Argile.
Vous trouverez sur ce site web différentes choses que je fais ou apprécie. N’hésitez pas à consulter mon portfolio ou à éplucher mon blog. Mais surtout, n’hésitez pas à me contacter !
✉️ : contact [at] lucamailhol [dot] com


🫡 Qui suis-je en quelques minutes ?
Vous êtes motivé au point de vouloir me connaître un peu plus ? Soit.
Avant de travailler dans mon domaine, je suis resté quelque temps aux Ateliers du Cinéma. C'est grâce à ce lieu hors du commun, monté en 2017 par le réalisateur Claude Lelouch, sorte de résidence sans professeurs ni cours théoriques, que j'ai rencontré une majorité des personnes qui me font confiance aujourd'hui. J'ai pu y essayer un grand nombre de choses, y faire un paquet d'erreurs et y découvrir mon envie profonde de produire des images pour le cinéma. Pour cela, merci.
Un peu plus en arrière, je suis passé par une formation en art. Pour être tout à fait honnête, ce n'est pas un cursus qui me convenait. J'ai passé une année en classe préparatoire et deux en école... Sans rien valider du tout. Néanmoins, ce choix n'était pas dénué de sens. C'est un domaine qui m'a toujours attiré, notamment le dessin. Et même si je ne suis plus du tout aussi assidu qu'avant, cette pratique m'apporte beaucoup dans mon travail actuel — ainsi que mon appréciation de l'art, plus généralement.
Plus jeune, j'ai caressé la possibilité de me diriger vers un vrai travail lorsque je me suis pris de passion pour l'informatique. À l'époque, j'ai glissé dans un véritable terrier de lapin en découvrant la programmation et surtout l'univers du logiciel libre et de Gnu/Linux. Aujourd'hui, il s'agit toujours de sujets qui me passionnent. Et dans ma vie de saltimbanque intermittent du spectacle, mes notions d'informatique me servent tous les jours.
Qu'est-ce qui m'a poussé à aller vers le cinéma ? Cette envie m'est tombée dessus vers 14 ou 15 ans quand j'ai vraiment commencé à m'intéresser aux nombreux films que je regardais... Je crois que le vrai déclic est arrivé le jour où j'ai vu French Connection de Friedkin : "Mais comment ont-ils fabriqué ça ?". Puis j'ai vu des centaines d'autres choses qui me fascinent toujours aujourd'hui.
En dehors de tout cela, j'apprécie beaucoup la randonnée. Que j'aime conjuguer avec une envie grandissante de voyage. Pour l'instant, je n'ai pas encore dépassé la bonne semaine de marche en autonomie, on verra bien la suite ! Je me nourris aussi d'énormément de musique... mais je suis un bien piètre musicien. J'apprécie beaucoup les musées. Avec les parcs, ce sont généralement mes seules visites quand je bouge.
J'ai aussi quelques intérêts un peu plus spécifiques : je suis, par exemple, passionné par la gestion de "vie" numérique. Comprenant, entre autres, la hiérarchisation d'arborescences, la nomenclature de fichiers, les différentes méthodes et outils.
Pour connaitre toute ma vie, je vous invite à cliquer ici : qui suis-je en quelques heures ?
🎥 Sélection de films en opérateur
Long-métrages
- Pony Girls 6 de Enguerrand Jouvin, 96mpire (2h50)
- Pony Girls 5 de Enguerrand Jouvin, 96mpire (2h00)
- Pony Girls 4 de Enguerrand Jouvin, 96mpire (1h04)
- Dites que c'est vrai, tout le monde vous croira de Léo Nèti, Les Films Bleus (1h10)
Court-métrages
- Pony Girls 7 de Enguerrand Jouvin, 96mpire (50mn)
- On tue les animaux pour les manger de Faustin Salmin, autoproduction (5mn)
- La Forme des Nuages de Guillaume Ligoule, autoproduction (40mn)
- Pony Girls 3 de Enguerrand Jouvin, 96mpire (45mn)
- À Toujours de Philippe Garcin, Uni-vers Production (20mn)
- L'Un et l'Autre se disent de Yuntian Guan, autoproduction (20mn)
- Les Chairs Froissées de Paul-Guy Rabiet, autoproduction (20mn)
- Demain d'Argile de C.S.Cabaret & moi-même, autoproduction (33mn)
- Ningxia : Le fruit né du désert de moi-même, Les Films 13 & GCN France (18mn)
- Accord Parfait de Xavier Inbona, Les Films 13 (15mn)
- Symphonie pour Malo de Léo Nèti (40mn)
Autre
- Le plus ordinaire, le plus illusoire captation d'une performance de Jisoo Yoo, Le Fresnoy
📏 Sélection de films en assistant (et autre)
Long-métrages
- BADH de Guillaume de Fontenay, photographié par Pierre Cottereau, MES Productions ➡ DIT near-set
- Hauts-les-cœurs de Antoine Garceau, photographié par Pierre Cottereau, Storia Télévision ➡ 2nd assistant-opérateur
- Les Musiciens de Grégory Magne, photographié par Pierre Cottereau, Les Films Velvet ➡ 2nd assistant-opérateur
- De Gaulle de Antonin Baudry, photographié par Pierre Cottereau, Pathé ➡ 3e assistant-opérateur & DIT near-set (partie Marocaine)
- Finalement de Claude Lelouch, photographié par Maxime Héraud, Les Films 13 ➡ DIT, 2e second assistant-opérateur & supervision de post-production
- Une belle course de Christian Carion, photographié par Pierre Cottereau, Une Hirondelle Prod ➡ 3e assistant-opérateur
- L'amour c'est mieux que la vie de Claude Lelouch, photographié par Maxime Héraud, Les Films 13 ➡ DIT & supervision de post-production
- Les plus belles années d'une vie, de Claude Lelouch, photographié par Robert Alazraki, Les Films 13 ➡ Stagiaire & data-manager
Autre
- V - Winter Ahead clip de Lee Hangyeol, photographié par Pierre Cottereau, Keystone Films ➡ 2nd assistant-opérateur
- Polar Park série de Gérald Hustache-Mathieu, photographié par Pierre Cottereau, 247 Max ➡ 3e assistant-opérateur
- Diverses publicités en temps que 1er ou 2nd assistant, souvent photographiées par Johan Le Roux.
Court-métrages
- The Taste of Salt de Arthur Mercier, photographié par Pearl Hort, Libelo Production ➡ 1er assistant-opérateur
- Olga & Lise de Johanna Lagarde, photographié par Pearl Hort, Production Androgyne ➡ 1er assistant-opérateur
- Un Animal de Kevin Lameta, photographié par Nicolas Berteyac, Nouvelle Donne ➡ 1er assistant-opérateur
- La course de votre vie de Arthur Fanget, photographié par Nicolas Berteyac, Plus de Prod ➡ 1er assistant-opérateur
- À l'aube de Antonin Bonnot, photographié par Marc Stef, autoproduction ➡ 2nd assistant-opérateur
J'ai aussi, à mes débuts, officié comme électro sur divers projets (ou en renfort).
Rien à voir avec l'assistanat, mais j'ai travaillé comme assistant-monteur pour le projet D'un Film à l'Autre de Claude Lelouch, monté par Stéphane Mazalaigue.
J'ai co-monté avec Carol Oriot-Couraye le film projeté au palais des Congret pour le spectacle symphonique Claude Lelouch. J'ai aussi monté la captation live de l'évènement, achetée par Canal+.
🧑💻 À propos de ce site
Mon joli petit site web est propulsé par Ghost avec un thème basé sur Thesis de Priority Vision remanié par mes soins. Il est hébergé grâce à Pikapods que j'avais découvert au hasard sur Hacker News... C'est extrêmement bien et peu onéreux pour la qualité du service. Si vous souhaitez héberger facilement de l'application open source, je recommande grandement (d'ailleurs, j'héberge aussi mon linkding dessus).
Pour le reste, toutes les bêtises usuelles se trouvent dans les mentions légales du site.
🤖 Concernant l'IA
Mon contenu n'est pas écrit par une IA ! Et je ne compte pas changer cela. Commencer à générer trop de texte automatiquement s'apparente, pour moi, à de la véritable paresse intellectuelle.
Ceci étant dit et par souci de transparence : j'utilise parfois certains outils d'IA. J'ai notamment profité de ChatGPT pour bidouiller le code de ce site sans avoir à trop me plonger dans les arcanes du moteur de template de Ghost (honnêtement, j'étais assez bluffé). Pour le reste, j'ai notamment essayé Mistral, à plusieurs reprises, pour corriger mes éventuelles fautes et m'indiquer les répétitions. Ça ne fonctionne pas très bien. Je suis retourné au logiciel Antidote pour gagner du temps à la relecture.
Enfin, par rapport à l'IA en général :
Je me pose de grandes questions, mais manque d'éléments concrets pour y répondre correctement. Je ne jette pas l'opprobre sur la technologie, mais j'ai le sentiment qu'il y a une véritable réflexion à avoir autour de l'éthique et de la confidentialité. Je vois beaucoup trop de mes pairs partager n'importe quoi avec ces outils depuis très peu de temps.
En plus d'être pratiques, les chatbots suscitent de l’empathie et jouent sur l’émotion... Un pouvoir d'assise très puissant sur les utilisateurs. De facto, un trouble potentiel à la liberté. Après des années de débats autour de l'accès aux données personnelles, qui commençaient même à toucher la sphère publique, voire à devenir des arguments marketings (dans un genre de privacy washing, certes, mais prouvant néanmoins que ces questions devenaient communes), j'ai le sentiment d'un retour en arrière déplorable.
Concernant les IA génératives et une éventuelle crainte quand à l'évolution des métiers créatifs, je n'ai pas vraiment de réponses à donner. Je souhaite, comme toujours, rester optimiste et faire confiance à l'individu pour continuer à nourrir l'art. Des choses vont changer, c'est certain, comme ce fut déjà le cas à de nombreuses reprises dans l'histoire. Je choisis, pour l'instant, de n'être ni acteur ni détracteur de ce changement. J'ai conscience qu'il s'agit d'une posture assez facile. Mais je préfère déployer mon énergie à autre chose qu'à la crainte ou la fascination totale pour une technologie qui, pour le moment, ne m'apporte rien de concret.
Je ne pense pas que des avatars merdiques à la sauce Ghibli ou des starter-packs ridicules vont définitivement tuer les artistes. Du moins, je l'espère ! La problématique se trouve, encore une fois, dans le traitement des données ainsi que dans la vaste question de l'utilisation colossale de ressources. Pour l'instant, je n'ai pas le sentiment d'être face à des acteurs responsables : nous sommes dans une ère de farwest numérique... Soit, mais elle ne pourra pas durer éternellement.
Bien sûr qu'il y a déjà un manque à gagner pour de nombreuses professions. Je pense aux graphistes, par exemple. Même des technicien.ne.s de l'image, comme moi. À des acteur.ice.s travaillant plus concrètement, en sommes. Malheureusement, je suis un peu trop pragmatique. Le changement est déjà là et n'attendra personne. C'est malheureux, dans un sens. Je ne suis pas totalement résigné, je pense qu'il y a effectivement une balance à trouver dans tout ça. Mais clairement, le paradigme ne sera plus jamais le même.
Ce qui est certain, c'est que je ne vais pas résoudre cette problématique, là de suite, en deux paragraphes peu inspirés ! Non, je ferai ça demain, promis.




